Les acteurs de la mobilisaton des Bois
Avant propos
Seront présentés sur cette page les acteurs et leurs statuts intervenant spécifiquement dans le processus de mobilisation des bois.les différents status du gestionnaire ne seront pas présentés ici
L'article L. 722-23 du code rural prévoit que pour
l'application du livre VII (dispositions sociales) du
même code,
modifié par le décret de Juillet 2009
Pour ne pas être jugé responsable en cas d'accident du travail ou même coupable du délit de travail clandestin, le propriétaire ou le donneur d'odre doit s'assurer du statut professionnel de toute personne travaillant sur sa propriété..
Chaque statut suivant est particulier face à la présomption de salariat (voir décret de juillet 2009)
Rémunérés à la tâche,
employés sur des contrats de chantiers,
Les bûcherons possèdent leurs outils de travail (tronçonneuses, coins, masses, serpes) et fournissent eux-mêmes l’essence et l’huile nécessaires à leur fonctionnement. Ces dépenses, étant légalement à la charge de l’employeur, sont compensées dans le bulletin de paye par des « frais de mécanisation ». :
par ces traits qui les rapprochent des travailleurs indépendants, les bûcherons-tâcherons se distinguent de la plupart des ouvriers contemporains.
les bûcherons ne disposent pas d’un nombre déterminé de congés payés, mais perçoivent chaque mois une somme supplémentaire appelée « indemnité congés payés »
Premièrement, le contrat de travail qui les lie à leur employeur est, en théorie, un contrat de coupe. La plupart des conventions collectives de travail en vigueur indiquent que les salariés à la tâche, même permanents, « ne sont liés à leur employeur que pendant le temps d’exécution du chantier »
. Leur contrat s’apparente donc à un contrat à durée déterminée qui peut être renouvelé indéfiniment. De ce fait, ils peuvent travailler pour plusieurs employeurs au cours d’un même mois.
La levée de présomption de salariat :Instruction technique SG/SASFL/SDTPS/2016-394 27/04/2016
Fiche synthétique sur les emplois en forêt (CNPF)
les
cas des propriétaires sylviculteurs